IMPORTANT : toutes les informations recuillies dans cette rubrique « histoire de la commune » nous parviennent de M. LEROUX, habitant et historien de notre commune.

Époque paléolithique

Le site culmine à 26 m. Le sous-sol est formé de craie du cénomanien recouvert d’argiles à silex tertiaires résultant en partie de la décalcification de la craie du Crétacé supérieur. Tous ces horizons recèlent des bancs de silex de bonne qualité facilement accessibles sur les coteaux, dans les corniches comme dans les colluvions de pentes.

La découverte d’outils a été fructueuse : des racloirs, des lames, des ciseaux, des haches, des pics ont été récoltés.

Ce matériel est entré au Muséum d’Histoire Naturelle du Havre. Les objets les plus typiques sont exposés à la mairie de Saint Arnoult.

Une autre découverte a été faite à la Croix Blanche par Monsieur Jean Neveu : un bifacé daté approximativement de 60 000 à 50 000 ans. Ce biface de forme ovalaire, fin d’exécution avec des arêtes rectilignes, est une sorte d’outil composite ayant pu être utilisé comme grattoir ou racloir pour les peaux ou les écorces. Il a pu être emmanché.

Occupation gauloise

A l’est de la commune : de la maison forestière de la Pommeraye, aux limites de Caudebec était installé un camp gaulois très important qui couvrait environ 25 hectares, situation idéale avec la Seine et les rivières d’un côté, et la forêt de l’autre sur une hauteur qui permettait de mieux se protéger.

Des fouilles ont permis de découvrir des poteries, une meule à broyer, un vase, un javelot et même un trésor….

En 1927, des ouvriers qui travaillaient dans une carrière située sur le site du Gibet, ont mis à jour 37 pièces de monnaie qui remonteraient à environ deux siècles avant Jésus-Christ. Cet oppodium aurait été, d’après les historiens, détruit par César lui-même et le site abandonné par ses possesseurs.

Un autre site connu se trouve à la limite de Villequier et de Saint Arnoult, il est appelé : La Pierre Tournante. Il est possible qu’aux temps des Celtes, nombreux dans ces parages, il y eût en cet endroit comme en un dernier retranchement, un culte forestier, jadis symbolisé par le gui des anciens druides. Des légendes se sont greffées sur cette curiosité, en voici une : cette pierre tournerait spet fois sur elle-même le jour de Noël et sous sa base seraient cachés des trésors gardés par des femmes blanches.

Occupation romaine

La Commune était traversée de l’Est à l’Ouest par une voie romaine qui reliait Caudebec en Caux à Lillebonne. Malheureusement aucune trace n’a pu être découverte.

La seule trace a été signalée en 1966 par un habitant de la Commune qui a creusé une tranchée de 60cm de profondeur pour enterrer une conduite d’eau. Cet habitant l’a déclaré à la mairie qui l’a transmise à la Préfecture : la tranchée longeait un mur de 10 m de long, ce mur était à 10cm en dessous du sol

Cet emplacement serait celui d’une villa gallo-romaine, aucune recherche approfondie n’a été faite depuis lors.